Un classement par groupes, des “tops 10” thématiques des établissements : notre nouveau palmarès des écoles d’ingénieurs, qu’elles soient à bac ou à bac + 2, innove pour encore mieux vous permettre de trouver l’école qui vous ressemble.

Palmarès 2011 des écoles d’ingénieurs : un classement par groupes de niveau pour vous aider à comparer

Consultez les classements interactifs 2011 des écoles d'ingénieurs :
Effectuez votre propre classement des écoles selon les critères qui vont intéressent le plus : niveau de recrutement, frais de scolarité, nombre d'apprentis ou de double-diplômés, débouchés, salaires d'embauche…

Les formations menant au titre d’ingénieur ne cessent de croître. Rien que ces 20 dernières années, le nombre d’élèves ingénieurs a doublé, passant de 57.700 en 1990 à 122.000 en 2010 (1). Aujourd’hui, près de 200 écoles d’ingénieurs maillent le territoire. Plus ou moins grandes, généralistes ou spécialisées, après bac ou bac+2, elles proposent une offre de formations diverse, voire foisonnante pour les non-initiés.

Pour vous aider à vous repérer, le classement 2011 des écoles d’ingénieurs innove. Si nous avons conservé les critères de l’édition précédente (le nombre d’accords de doubles diplômes en plus) et gardé la plupart des coefficients, nous avons totalement repensé la présentation du palmarès.

Des écoles classées par groupes de niveau, de A+ à D

Fini les rangs, les écoles sont désormais classées par groupes de niveau. Car derrière une élite d’une trentaine d’établissements existent beaucoup d’écoles de niveau assez homogène, comme le montrait déjà le grand nombre d’ex aequo lors des éditions précédentes. Pour les différencier, nous avons mis au point des sous-classements sur les volets académique, professionnel et international, qui vous permettent de comparer en un clin d’œil les formations de même niveau.

Un point en commun : le titre d’ingénieur

De l’École polytechnique à l’ENSIM Le Mans, un dénominateur commun rassemble toutes les formations d’ingénieurs : l’habilitation de la CTI (Commission des titres d’ingénieur). Elle donne le droit aux écoles de délivrer le titre d’ingénieur. Un gage de qualité et de sérieux qui permet à notre classement de distinguer l’excellence parmi des formations déjà de bon niveau.

Polytechnique toujours leader

Résultats ? Dans l’élite des écoles, le groupe A+, peu de changements. L’École polytechnique conserve sa place de leader en raison d’un potentiel académique inégalé, d’une mue internationale initiée il y a une dizaine d’années et des relations entreprises fortes qui conduisent plusieurs sociétés comme Danone, Thales ou Total à construire des centres de recherche à proximité de l’X sur le plateau de Saclay, situé à une trentaine de kilomètres au sud de Paris.

L’École centrale de Paris confirme, elle, sa 2e place grâce à son ouverture internationale et à ses nombreux accords de doubles diplômes avec des universités étrangères. Les autres écoles du groupe de tête cumulent entre 60 et 68 points. Ce qui témoigne d’une grande proximité. À noter : l’INSA de Lyon, seule école après bac à appartenir au groupe A+, de par son fort niveau académique et ses relations internationales. Il lui reste encore à convaincre les recruteurs de son excellence pour grimper un peu plus dans la hiérarchie.

Dans le groupe A, tous les établissements, excepté l’ESTP, appartiennent à un réseau ou une marque forte : Télécom, Mines, Centrale, INP, ParisTech dans la catégorie “après bac+2”, INSA et UT dans les écoles “après bac”. Des appartenances qui offrent une visibilité certaine et une mutualisation de moyens profitable.

La majorité des établissements dans les groupes B et C

Les groupes B et C concentrent quant à eux la majorité des établissements : 20 écoles après bac et 29 écoles après bac+2 pour le groupe B ; 32 écoles après bac et 30 après bac pour le groupe C. Les formations de niveau B se distinguent globalement de celles de niveau C par un plus fort potentiel académique. 21 écoles, 9 après bac et 12 après bac+2, ferment la marche dans le groupe D. Atypiques, très petites, très jeunes et/ou loin des grands centres universitaires, elles peinent à se distinguer.

(1) “20 ans d’évolution des effectifs des écoles d’ingénieurs”, étude de la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs), septembre 2010.